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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 16:24

Des amis sont venus nous rejoindre pour 10 jours de vagabondage tous ensemble ; nous leur avons d’abord fait découvrir un petit condensé de ce que nous connaissons, le Pura Lempuyang , les villages dans les montagnes aux alentours d’Amed, le Gunung Agung, Sidemen et ses rizières, avant de voyager dans le reste de l’île. Il a fallu tenir compte des envies de chacun pour décider de ce que nous allions faire, l’important pour nous étant surtout de passer du temps avec eux. Nous sommes partis sur l’île de Nusa Lembongan en jukung où nous avons fait un super snorkeling trip sur plusieurs spots ; sa petite sœur Nusa Cenningan étant reliée à elle par un simple pont, nous avons pu également la visiter. De retour à Bali, nous sommes allés à Ubud, puis dans les montagnes du centre, plus particulièrement dans la région de Munduk. Enfin, nous sommes redescendus vers le sud, sur la péninsule de Bukit, où l’on peut trouver des très beaux breaks de surf dans un univers plus sauvage que celui que l’on trouve à Kuta. Malheureusement, nos amis ont eu un problème de vol et ont été obligés de repartir plus tôt que prévu, nous n’avons donc pas pu passer une dernière soirée ensemble, et nous nous sommes dit au revoir dans la précipitation, Nico, Béné, et Cédric si vous lisez cet article, on vous fait de gros bisous !

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Toutes les photos Avec-Nico-Bene-et-Cedric

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16 septembre 2013 1 16 /09 /septembre /2013 14:33

La plus grande de mes frayeurs s’est retrouvée face à moi, ou plutôt à mes pieds lorsque j’ai décidé de faire un peu de ménage dans notre bungalow à Amed. Les balais se trouvent dans une petite allée sombre ; je me suis toujours dit en allant dans cette allée que c’était « snaky », autrement dit que ça sentait la cachette à serpents, effectivement j’avais raison ! A peine je rentre dans l’allée que je sens une présence qui me glace le sang, et en regardant mon pied qui allait se poser sur le sol, j’ai vu un serpent qui visiblement s’est senti dérangé par ma présence. Je ne sais plus trop comment j’ai fait pour que mon pied ne se pose pas sur lui, je me souviens juste d’avoir fait un tour complet sur mon autre pied, avant de courir comme jamais ça ne m’était arrivé en criant « Antoiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiine !!!!! ». Le serpent venait de tuer un rat, une des fameuses bestioles qui chaque nuit venait perturber notre sommeil en jouant au foot certainement, dans notre toit. Le rat gisait sur le sol, et le serpent quant à lui s’est enfuit le long du muret qui longeait le terrain, sous le regard d’Antoine. Je vais voir un des garçons qui s’occupe de la gestion des bungalows pour trouver une pelle et ramasser ce foutu rat qui risque d’attirer d’autres serpents. Le garçon regarde un peu partout pour voir si le serpent n’est pas dans les parages, apparemment, les indonésiens ne laissent pas circuler en paix ces bestioles, ils n’aiment pas ça du tout et les tuent automatiquement. Cependant, impossible de retrouver le serpent, et même si j’en ai une peur bleue, je préfère que la bête vive sa vie et je n’ai pas forcément envie qu’on le tue, tout ce qui compte est qu’il ne soit plus là.

Nico, Cédric, et Béné, nos amis vacanciers devaient justement nous retrouver ce jour-là et nous leur avions réservé le bungalow qui se trouve à côté du notre, et accessoirement, à côté de cette fameuse allée. Lorsqu’ils sont arrivés, nous n’avons pas pu nous empêcher de leur raconter ma mésaventure, et c’est ainsi que Cédric en jetant un coup d’œil dans l’allée nous lance d’un air détendu « ah bah oui il est là je le vois. ». Le serpent s’était caché derrière une grande plaque de bois, il était surement revenu pour manger son repas, et devait être déçu de constater que son rat avait disparu. Au moment où nous allions demander de l’aide, un des garçons de l’hôtel arriva. Après avoir lui aussi constaté la présence du serpent, il partit chercher un paysan qui travaillait dans le champ d’à côté. Le paysan, armé d’un balai et de sa faux, coinça la tête du serpent et la lui coupa. Après toute cette histoire, nous n’avons pas trop compris pourquoi, la dépouille du condamné a fini sur la route ( quelqu’un nous aurait dit qu’il s’agit d’une méthode pour récupérer la peau du serpent aplatie, ….j’émets quelques doutes à ce sujet).

Ce qu’il faut retenir, c’est que lorsque j’ai demandé aux indonésiens si ce serpent était dangereux, ils m’ont tous répondu un grand « oui », je suis donc bien contente qu’il ne m’ai pas mordu.

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28 août 2013 3 28 /08 /août /2013 17:20

L’autre soir, Antoine l’instructeur de plongée, a organisé chez lui un babi guling avec tout le personnel du centre, et des amis indonésiens. Le babi guling est un plat traditionnel de cérémonie, il s’agit d’un cochon de lait grillé à la broche, on le trouve souvent durant les mariages et les crémations. Il est possible d’en manger dans certains warungs, mais c’est moins authentique, on vous sert un plat sans que vous puissiez voir toute la préparation. Outre la saveur du cochon, qui n’est pas extraordinaire et qui manque de sel, la préparation mérite qu’on s’y attarde. Il ne faut pas moins de 5 heures pour faire griller le cochon ; son sang est récupéré pour mettre dans une sorte de salade, ou en faire du boudin épicé.

Comme la tradition le veut, nous avons mangé par terre pour respecter le système de castes ; manger assis sur une chaise à côté d’une personne assise par terre signifie la supériorité de celui qui est assis le plus haut. Chacun souhaitant être à égalité avec les indonésiens présents, nous avons mangé tous ensemble sur le même tapis en nattes tressées. Si le cochon n’a pas remporté un franc succès, la soirée a été au contraire une belle réussite ; nous avons plaisanté avec les indonésiens  auxquels nous avons appris à dire « je suis un petit peu pompette, mais content ! », ce qui les a beaucoup fait rire (nous aussi d’ailleurs), nous avons bu pas mal d’Arak, l’alcool de palme que l’on trouve ici, et pour finir, les indonésiens ont chanté leurs chansons. Ce fut donc une excellente soirée !

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PLUS DE PHOTOS: BABI-GULING-BALI

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27 août 2013 2 27 /08 /août /2013 11:20

Un soir, en allant manger du bakso dans un petit warung typique, nous avons rencontré le fils de la vendeuse, Budii, qui très vite nous a parlé des plus beaux sites de son île et nous a posé de nombreuses questions. Budii a 17 ans et va encore à l’école, c’est pourquoi son niveau d’anglais nous a permis de bien nous comprendre et surtout d’échanger, à propos de la vie en France, la vie en Indonésie, l’école, la famille, des sujets qui finalement lient tous les hommes quel que soit le pays d’origine, et dont les différences aiguisent la curiosité. Dès le lendemain, nous sommes revenus manger du bakso chez lui et ce dernier nous a proposé de nous emmener voir une cascade dans la falaise. Là encore, pas de rapport d’argent entre nous, Budii tenait juste à nous montrer combien son île est belle et semblait désireux de passer du temps avec nous.

La cascade n’est mentionnée dans aucun guide et il est impossible de la trouver si l’on n’est pas natif de l’île, pourtant ce lieu est un des plus magiques que nous ayons visité. La cascade se trouve en bas de la falaise, entre la roche et la mer, et donne naissance à trois piscines naturelles d’eau douce. La vue est extraordinaire, on voit les vagues qui viennent se briser sur la falaise, et au-dessus de nos têtes, la roche humide de fines gouttelettes translucides, forme une voute qui nous sépare du ciel. La source qui se trouve ici alimente toute l’île en eau, des tuyaux amènent le précieux liquide à travers la roche jusqu’en haut de la falaise. Néanmoins, ce petit coin de paradis se mérite ; pour y accéder il faut emprunter un escalier vertigineux accroché à la falaise. Bien sûr n’allez pas imaginer un escalier régulier, solide, avec chaque soir des bons hommes qui viennent vérifier l’état des boulons, non l’escalier indonésien est rouillé, irrégulier, il manque des marches, certains morceaux sont cassés, d’autres bougent, des ouvriers vous bloquent le passage avec de gros tuyaux, et tout ce joyeux petit cocktail au-dessus du vide, autant dire que nous avons eu une bonne séance de sudation avant d’arriver dans les piscines naturelles. Malgré ces petits désagréments, si c’était à refaire, on y retournerait surement, car il s’agit d’un lieu vraiment exceptionnel. Il faut savoir que cette cascade est sacrée, le petit temple qui surplombe l’océan en témoigne, plusieurs fois par an, les hindous organisent des cérémonies. D’ailleurs, Budii qui pourtant est musulman, a effectué le rituel hindou avant de se mettre dans l’eau, en nous expliquant qu’il respectait les traditions hindouistes. Quelle belle leçon de tolérance dans un monde où les religions se radicalisent de plus en plus ! Sur Nusa Penida, hindous et musulmans cohabitent sans heurt et dans un état d’esprit pacifique, bien souvent l’appel à la prière du muezzin et la musique des temples s’emmêlent et forment un chœur. Budii nous avoue même que sa petite amie est hindoue et que cela ne pose aucun problème.

Après une remontée difficile, Budii nous a emmené dans un marché pour manger des satays, petites brochettes de poulet grillé accompagnées d’une sauce à l’arachide, ce sont d’ailleurs les plus savoureuses que nous ayons mangé ici. Notre discussion s’est vite orientée sur l’éducation, Budii nous a expliqué qu’il ne lui serait pas possible de poursuivre des études par manque de moyens, apparemment, rares sont ceux qui peuvent aller jusqu’à l’université. S’en suit l’inévitable question « et vous en France l’école est payante aussi ? » ; expliquer notre système de solidarité a été compliqué, Budii a surtout compris que l’école était gratuite et accessible pour la majorité des personnes jusqu’à un haut niveau. Sa surprise a été plus grande encore lorsqu’il nous a demandé si les soins médicaux coûtaient cher et que nous lui avons répondu que la plupart des soins sont payés par notre système de solidarité. Sa conclusion a été sans appel « it’s a good system ! », bien évidemment tout n’est pas aussi simple que Budii l’imagine et il est difficile de rentrer dans les détails, néanmoins on se rend compte de la chance que nous avons. Pour finir, Budii nous a invité chez lui, où nous avons parlé de nos familles respectives. Sa mère vend du bakso dans le warung tandis que son père le vend sur les routes. Il a été difficile de lui dire au revoir, Budii avait l’air déçu que l’on parte le lendemain, il voulait nous montrer d’autres choses encore. C’est particulier de vivre des moments forts, d’établir une communication, un lien, avec des gens qu’il est possible de ne jamais revoir, alors c’est déroutant de se dire adieux. Si on revient un jour à Nusa Penida, on retournera manger du bakso dans son warung, c’est sûr !

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27 août 2013 2 27 /08 /août /2013 11:13

En arrivant dans le petit village de Klumpu, nous entendons les chants d’une cérémonie ; les voix semblent sorties d’outre-tombe et viennent éclater autours du temple. Des hommes en sarongs et tenues de fête palabrent, tandis que les femmes transportent de gros paniers à offrandes. Nous laissons notre scooter plus loin et restons là à les observer avec le secret désir de voir ce qui se passe à l’intérieur du temple ; très vite, un homme nous fait signe de venir puis nous invite à rentrer. Comment décrire ce que nous avons ressenti ? L’atmosphère qui régnait en ce lieu, entre les voix gutturales et les effluves d’encens, nous a transporté dans un monde inédit et inconnu. Les couleurs qui passent de l’or au fuchsia frappent le regard et imprègnent la rétine. Dans chaque partie du temple, des buffets d’offrandes gigantesques se dressent comme des colosses, de véritables cornes d’abondance en l’honneur des dieux. A  l’entrée du temple, un groupe de quatre jeunes filles danse au son de la musique traditionnelle ; leur visage semble peint avec du blanc de céruse, elles portent des sarongs turquoise et or, et leur tête est parée d’une coiffe dorée. Dans le cœur du temple, un homme aux dents rougies de bétel raconte les épisodes du Ramayana, le grand livre de la tradition hindoue, à l’aide de fines marionnettes en bois. Les gens autours de nous sont chaleureux et recherchent l’échange. Je me souviens d’une vieille dame parmi eux qui n’a pas cessé de me sourire durant toute la cérémonie, son regard était plein de bienveillance. A plusieurs reprises, elle a essayé de communiquer par les gestes ; quelle frustration de ne pas parler indonésien dans ces moments !

Après avoir été uniquement des spectateurs passifs, nous avons été invités à participer à la prière finale. Un homme nous a remis un petit panier de nattes tressées dans lequel se trouvaient des fleurs oranges, roses, ou jaunes, disposées sur un tapis de brins d’herbe coupée. Chacun s’est assis, puis au rythme de la prière, a levé ses mains jointes au-dessus de sa tête en tenant une fleur ou un pétale du bout des doigts, avant de glisser ce brin végétal dans ses cheveux ou derrière l’oreille. Malheureusement, il ne nous a pas été possible de connaître la signification et le sens des paroles de cette prière ; Nusa Penida n’étant pas une île touristique, peu de gens parlent anglais et notre niveau en indonésien est tout simplement insuffisant pour avoir une vraie conversation. L’hindouisme balinais se nourrit de la tradition indienne mais aussi des anciennes croyances animistes, c’est pourquoi les cultes de la nature et des ancêtres y sont très présents. L’homme doit passer par trois étapes dans sa vie, le désir (Kama), l’abondance (Artha), et la vertu (Dharma) ; ces étapes suivent la vie, de la jeunesse à la vieillesse, et doivent être atteintes dans l’harmonie.

Notre participation à la cérémonie nous a mis sur un pied d’égalité avec les personnes qui nous entouraient. A aucun moment nous n’avons eu l’impression d’être en position de voyeurs, il n’y a pas eu non plus de rapport à l’argent qui aurait pu fausser la situation, il s’agissait juste d’un échange entre deux cultures différentes. Les indonésiens paraissaient heureux et fiers de nous montrer un aperçu de leurs traditions, quant à nous, nous avons été heureux de pouvoir partager un tel moment avec eux de façon si spontanée.

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26 août 2013 1 26 /08 /août /2013 15:50

Nous avons décidé de passer quelques jours sur l’île de Nusa Penida et pour y aller nous voulons prendre le ferry indonésien, pas question de prendre les speed boat, qui sont fait uniquement pour les touristes et sont beaucoup plus chers. En arrivant sur le port de Padangbaï d’où partent les bateaux pour les différentes îles, ça sent l’attrape touristes à plein nez ; des magasins de paréos criards aux warungs à la sauce européenne, rien n’est authentique. Des balinais commencent leur racolage « speed boat to Gili » par-ci, « speed boat to Lombok » par-là, pour 50000 Rp soit 4,50 euros à peu près, l’un d’entre eux nous dit qu’on peut aller à Nusa Penida, « non merci, on passe notre tour, nous ne voulons pas de speed boat ». Nous décidons de nous éloigner et d’aller du côté des ferries, et là surprise ! La traversée au tarif local ne coûte que 16000 Rp soit 1 euros, nous prenons donc deux tickets, heureux à l’idée de faire la traversée uniquement avec des indonésiens à bord et dans les mêmes conditions. Pourtant, il parait que de nombreux accidents ont été répertoriés avec les ferries, beaucoup ont coulé, souvent par défaut d’entretien, mais tant pis, c’est aussi ça l’aventure !

En attendant le ferry, nous rencontrons Alii, un indonésien natif de Nusa Penida qui s’étonne de notre désir de visiter son île, « pourquoi ? » nous demande-t-il, « il n’y a rien à Nusa Penida, pas d’hôtels, du moins très peu , pas de snacks, pas de plongée, il n’y a que la nature et les gens ». Eh bien oui, c’est bien ça que nous voulons, la nature et les gens ! Dans la file d’attente pour monter dans le ferry, c’est une explosion de bruits, de couleurs, et d’odeurs. Les camions chargés de noix de coco, de bois pour les temples, ou de denrées alimentaires, pétaradent à côté des scooters. Sur le trottoir, des petits vendeurs proposent des fruits, des gâteaux, et des sachets de chips « chitato ». Des femmes en sarongs colorés portent des paniers d’offrandes sur leur tête, et les plus âgés attendent sur les marches d’escalier, le regard passif, comme lassé par l’habitude de ce remue-ménage incessant. Ici, il ne faut pas se fier aux horaires donnés ; un dernier camion chargé à bloc de grosses constructions en bois pour les cérémonies ne rentre pas dans le ferry, il faudra attendre une heure que les conducteurs agencent différemment leur cargaison pour que le camion puisse rentrer dans le peu de place qui restait et que le ferry démarre enfin.

Qu’il est bon d’être sur un bateau avec juste l’horizon comme paysage, on se sent libre comme jamais, détachés du reste du monde, dans un espace qui nous échappe et qui jamais ne se donne. Le vent qui s’enroule autours de vous, s’engouffre dans vos cheveux, et vient frapper votre nuque, est un appel au voyage, à l’ailleurs, à la découverte et à l’aventure.

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25 août 2013 7 25 /08 /août /2013 15:31

Chaque midi et chaque soir, les vendeurs ambulants installent leurs stands sur des places où les indonésiens viennent manger. Le plus souvent on y trouve du Bakso Ayam, soupe aux boulettes de viande, des brochettes satay avec une sauce à l’arachide, du poulet pané frit, mais aussi des sortes de salades aux couleurs diverses qu’ils mélangent à du riz. Ce soir nous avons décidé d’aller sur une de ces petites places animées du soir à Amlapura, et de goûter les mets locaux. En garant notre scooter, un policier nous dit de ne pas aller manger ici, je lui demande pourquoi, ce dernier n’a pas su me répondre, pas habitué à ce que les touristes viennent manger là. Ici, entre les odeurs de cuisine et d’épices, dans le brouhaha de la ville, nous sentons battre le cœur de l’Indonésie. Dans la ville et loin des lieux touristiques tout est plus sale, plus flou, plus vivant. Des enfants mendient et le mélange des religions est plus présent, les stands tenus par des musulmans jouxtent ceux des hindous. Nous avons commencé par des brochettes satay puis nous nous sommes attablés à un stand où nous avons goûté plusieurs choses très épicées. Il ne fallait pas être trop regardant sur l’hygiène…d’où une petite frayeur tout de même après avoir mangé des morceaux de porcs qui vraiment n’étaient pas très cuits. C’est amusant de voir à quel point notre goût a été forgé par notre culture alimentaire, certains mets comme le mélange de petits poissons séchés ne nous a pas franchement déplu, mais n’a pas remporté un franc succès ! 

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13 août 2013 2 13 /08 /août /2013 12:49

A force de le voir qui se dévoile derrière le vert des rizières et le gris des nuages, nous avons eu envie d’aller à la rencontre du géant de Bali qui culmine à 3142 mètres, le Gunung Agung. Il s’agit du volcan le plus haut de Bali ; toujours en activité, sa dernière éruption a fait de nombreuses victimes. Nous sommes montés à 1500 mètres pour aller au Pura Pasaran Agung, un des temples qui se trouve sur les flancs du monstre. En montant, nous avons ressenti la différence de température mais aussi de végétation. Nous avons été surpris par la présence de pins en bas du volcan puis par la profusion et la beauté de la forêt plus en altitude, qui ressemblait aux forêts Néo-Zélandaises, comme si le volcan était une mère nourricière, un élément de destruction mais aussi de renaissance. Après avoir monté un bon nombre de marches assez raides, le temple prisonnier des nuages, trônait devant nous comme un vieux sage, immuable, sans que le temps n’altère jamais son âme. Nous n’avons croisé personne ni sur le chemin qui conduisait au temple, ni dans le temple, visiblement les touristes ont délaissé cet endroit ; nous étions seuls, dans un lieu qui inspire l’humilité et la crainte, face à la puissance de la nature. Il n’y a aucun signe aujourd’hui qui puisse indiquer une éventuelle éruption, mais de savoir qu’on est sur un élément d’une telle force vous remet à votre place de simple humain. Cette journée reste une des plus magiques ; nous aimerions monter jusqu’au sommet, mais il va falloir que l’on s’entraîne sur des plus petits volcans avant de grimper jusqu’au cœur du Gunung Agung.

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PLUS DE PHOTOS: Flancs-Gunung-Agung

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13 août 2013 2 13 /08 /août /2013 12:32

Nous arpentons l’est balinais et les paysages entre Bebandem et Sidemen font partie des plus beaux que nous ayons traversé. La jungle est découpée par des rizières en terrasses qui viennent entourer le Gunung Agung que l’on voit au loin. Sidemen est entourée par des montagnes vertes d’une végétation dense, nous pensons sérieusement retourner dans ce coin pour entreprendre de vraies randonnées, car c’est une partie de l’île qui mérite qu’on s’y attarde. La route pour aller d’Amed à Sidemen étant longue, nous n’avons pas eu autant de temps sur place que ce que nous avions imaginé, sans oublier que nous nous perdons parfois un peu sur les routes, ce qui allonge le trajet. Nous avons tout de même marché dans les rizières et visité un temple où Antoine s’est lamentablement vautré sur les fesses en glissant sur les mousses de l’escalier, ce qui valait le coup d’œil !

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ENFANT

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13 août 2013 2 13 /08 /août /2013 12:22

 

 Aujourd’hui nous sommes partis de Amed pour aller à Tengahan, en passant par la route qui longe le Gunung Seraya et qui s’enfonce dans la montagne. Nous traversons des petits villages où le temps semble s’être arrêté, des femmes portent des bottes de feuilles de bananiers sur le dos, un scooter passe avec deux hommes dont un qui porte un cochon sur ses genoux, et les enfants se mettent sur le bord de la route pour nous taper dans la main au moment où l’on passe, comme s’il s’agissait d’un geste inédit. Le paysage montagneux qui longe la côte entre Amed et Jasri est très beau et très vert et nous sommes enchantés d’avoir pris cette route. Après quelques heures, nous arrivons enfin à Tengahan, un village qui date du XIème siècle et qui n’a pas bougé depuis, il est d’ailleurs impossible d’y circuler en voiture ou en scooter puisqu’il n’y a que des chemins de terre qui sillonnent les rues et qui s’enfoncent vers la jungle qui se trouve tout autours. Nous avons d’abord été déçus du côté touristique de ce village, néanmoins, en passant les boutiques d’art local et en s’enfonçant plus loin dans les rues que les autres touristes, nous nous sommes retrouvés seuls entre jungle et temples anciens, dans un décor majestueux.

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Plus de photos: Amed-Tengahan

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