Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
6 octobre 2013 7 06 /10 /octobre /2013 17:11

Voici notre maison roulante tout terrain en cours d'aménagement! Mitshubishi Express van 4x4.

DSCF2792 DSCF2835
DSCF2782-copie-1 DSCF2783
DSCF2794 DSCF2797
DSCF2795 DSCF2790
DSCF2787 DSCF2796

Et grace à lui un petit tour à la plage! DSCF2825

Partager cet article
Repost0
4 octobre 2013 5 04 /10 /octobre /2013 16:37

Voilà près de deux semaines que nous sommes arrivés en Australie, à Perth ! J’ai d’ailleurs l’impression que nous y sommes depuis beaucoup plus longtemps aux vues des nombreuses démarches que nous avons dû faire. Depuis notre arrivée nous n’avons pas chômé, ouverture d’un compte bancaire australien, demande du numéro TFN de travailleur, achat d’une puce de téléphone, rendez-vous avec des particuliers pour trouver notre maison roulante, transferts d’argent entre les comptes français et nos comptes australiens, pfiouuuuu…….aurais-je oublié quelque chose ? Ah oui, infection de peau qui nous a mené chez le docteur et qui nous aura coûté la coquette somme de 120 dollars. Eh oui, un tel voyage ce n’est pas de tout repos, et ceux qui pensent qu’on se dore la pillule sous les cocotiers se trompent cruellement. Néanmoins, nous venons d’acheter notre super van 4x4 qui va nous servir de maison et qui nous emmènera (nous l’éspérons) dans les plus beaux sites australiens, à travers tous les chemins, On the road again ! La vie de bohème va pouvoir commencer.

La prochaine étape et pas la moindre, sera de trouver du travail, dans les fermes, dans l’arrière cuisine d’un resto, dans les mines, n’importe où pour pouvoir continuer le voyage ; il nous reste suffisamment d’argent pour tenir environ deux mois ce qui nous laisse un peu de temps, mais ce sera mieux lorsqu’on pourra renflouer nos caisses.

Certes, nous avons fait beaucoup de paperasse et de démarches nécessaires à la suite de notre voyage, cependant, nous avons tout de même pris le temps de boire quelques bières dans les pubs du coin, et de visiter un peu. Après avoir passé une nuit dans un backpack glauque à souhait nous avons changé d’hébergement. Quand je dis glauque, croyez moi je n’en rajoute pas ; imaginez une série de couloirs délabrés, de chambres miteuses et sales, ou de pièces sombres aux vieux fauteuils troués ; une atmosphère semblable à celle que vous trouvez dans les films seven ou requiem for a dream, en bref ce backpack avait décidément tout pour plaire. Je dis tellement vrai que lorsque nous sommes arrivés dans un second backpack, la gérante n’a pas voulu nous prendre sachant d’où on venait, en nous expliquant qu’il y avait des puces de lit, et que c’était un repaire de drogués. Actuellement nous vivons dans le quartier de Northbridge à Perth ; il s’agit du quartier underground de la ville, c’est aussi le plus animé, la vie nocturne y est riche avec de nombreux bars qui proposent de la musique live de qualité quasiment tous les soirs. Loin de l’Australie surf et blondeur assumée, Northbridge ressemble plus à un petit Londres où les looks rocks, punks, hippies, inclassables…. s’affichent en toute liberté. Ici, c’est le paradis des chevelus, barbus, percé, tatoués, cheveux roses, rouges, violets, ou jaunes pourquoi pas ? des fripperies en veux tu en voilà, sans oublier les magasins de nourriture chinoise qui viennent donner une touche de meltin’pot à tout ça.

DSCF2480 DSCF2612
DSCF2604 Australie-1 9299
DSCF2485 DSCF2645
Australie-1 9362-copie-1 Australie-1 9325
DSCF2498 DSCF2525
DSCF2712.JPG DSCF2705.JPG
DSCF2707.JPG Australie-1 9353

PLUS DE PHOTOS Australie-1

 

 

Partager cet article
Repost0
2 octobre 2013 3 02 /10 /octobre /2013 14:04

Aéroport Bali

DSCF2446 DSCF2448

Aéroport Perth

DSCF2453 DSCF2456
   


Partager cet article
Repost0
2 octobre 2013 3 02 /10 /octobre /2013 13:54

Eh oui notre partie indonésienne touche à sa fin ! Nous devons reprendre le ferry qui part de Lombok pour rejoindre Bali et l’aéroport. Nous décidons de passer nos derniers jours à Senggigi sur la côte ouest de Lombok, qui se trouve non loin de Lembar, port d’où partent les ferries. A tous ceux qui disent que Lombok est moins touristique que Bali sa voisine, et même si cela se vérifie sur tout le reste de l’île, Senggigi se développe de plus en plus au niveau de ses infrastructures, ce qui est d’ailleurs assez perturbant lorsque l’on vient comme nous du reste de Lombok. Néanmoins, dès que l’on s’éloigne du centre, ce sont des kilomètres de plages quasi désertes qui s’offrent à vous ; seuls des pécheurs et quelques jukungs viennent perturber le caractère sauvage de ces plages, et sur le front de mer vous trouverez bon nombre de petites paillottes locales qui proposent du poisson grillé. 

DSCF2407 DSCF2412
DSCF2388 DSCF2398
S0082205 DSCF2382
DSCF2384 DSCF2413

PLUS DE PHOTOS LOMBOK

Partager cet article
Repost0
1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 16:54

Petit message d’excuse quant à la qualité des photos lol… malheureusement depuis le début du voyage j’avais constaté un problème de surexposition sur beaucoup de photos que je corrigeais tant bien que mal par des réglages où avec des logiciels de retouche photo. Mais maintenant plus rien à faire mon objectif ne fonctionne plus du tout ! Du coup avant de faire des réparations qui ne sont pas forcément bien venues pour le budget nous faisons les photos avec un petit appareil compact. 

 

Partager cet article
Repost0
18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 15:42

C’est parti pour 4 jours et 3 nuits sur le monstre de Lombok, le volcan Rinjani, qui culmine à 3743 mètres. Nous démarrons notre ascension de Sembalun Lawang, excités et quelque peu stressés par ce qui nous attend. Nous commençons par marcher dans la vallée qui entoure le volcan, un dédale de collines d’herbes hautes jaunies par le soleil, puis nous passons par une jungle habitée par les singes et peut être…qui sait…par le fameux Boro Boro, sorte de King Kong à l’indonésienne, qui vivrait, selon la légende, sur les pentes du volcan. Arrivés à la lisière de la jungle, nous pouvons voir le Rinjani qui se dresse majestueusement devant nous, baigné de soleil, beau et terrible à la fois. Plus nous montons, plus nous nous sentons exaltés et heureux de pouvoir faire cette ascension ; peu importe la difficulté, notre volonté est bien présente, et la perspective de dormir durant 3 nuits dans la nature et qui plus est sur le dos d’une terre qui vit nous enchante.

Nous sommes accompagnés par notre guide, Neli, un garçon timide mais adorable, et par trois porteurs, ou devrais-je dire trois héros, sans doute les seuls véritables héros de ce genre d’ascension. Quand l’occidental monte au sommet et revient, fier de ses exploits, fanfaronner auprès de ses amis, il faut rappeler que les porteurs, eux, acheminent tout l’équipement ainsi que l’eau et la nourriture jusqu’au cratère ; que lorsque nous nous reposons, épuisés par la montée sans aucune charge dans le dos, eux s’agitent encore pour monter le camp, chercher de l’eau, du bois pour le feu, et pour vous faire à manger ; ajoutons à cela qu’ils se lèvent plus tôt pour préparer un petit déjeuner. Il nous a donc semblé important de rappeler cela et de rendre hommage à leurs prouesses.

En arrivant au second refuge, nous apercevons des flammes et surtout beaucoup de fumée venant du flanc du Rinjani, un feu s’était déclaré embrasant l’herbe sèche qui entoure le volcan. Nous observons la scène, désolés par ce spectacle qui est en train de détruire une bonne partie de la nature environnante. Nous savons qu’il n’y aura aucun pompier pour éteindre ce feu qui ne cesse de s’étendre, alimenté par le souffle du vent, et la chaleur sèche de la journée. Les collines se noircissent de plus en plus, et nous ne pouvons plus avancer car nous risquerions d’être piégés. Les randonneurs qui redescendent sont bloqués derrière la ligne de feu et sont dans une situation encore plus critique que la nôtre puisque le feu monte sur le flanc du volcan. Certains décident de passer dans les flammes, tandis que d’autres restent bloqués en haut dans les fumées toxiques. A présent, le feu s’étend des deux côtés, il s’avance de plus en plus vers nous. Nous décidons de redescendre au premier refuge pour attendre que ça se passe ; si le feu s’éteint, nous repartirons.

Après avoir attendu une bonne heure, les porteurs commencent à monter le camp, le feu ne s’est pas arrêté, et notre guide nous dit qu’il pense que le troisième refuge est lui aussi dans la zone d’incendie. Nous passerons donc la nuit ici en espérant que l’humidité du soir viendra éteindre les flammes, et nous continuerons l’ascension le lendemain à l’aube. Désormais, la zone noircie par les flammes s’étend sur plusieurs kilomètres, quelle tristesse ! Des oiseaux qui sans doute ont perdu leur nid volent autours des fumées, et l’aigle attend que les petits animaux pris au piège sortent de leur trou. La journée passe et déjà le crépuscule arrive, mais le feu peine à s’éteindre, et dans la pénombre naissante, nous distinguons quelques flammes rougeoyantes plus haut sur le volcan. C’est impressionnant de voir à quel point le feu a pris de l’ampleur en si peu de temps !

Malgré ce contretemps, la soirée se passe bien, nous sommes en pleine nature, le décor est grandiose, et notre équipe de porteurs nous gâte. Je les aide à préparer à manger, et je m’amuse surtout à faire revenir le krupuk, sorte de chips, dans l’huile bouillante. En regardant le volcan, nous sommes impatients de commencer la journée de demain, et surtout, de voir le cratère et le lac.

Visiblement, le destin en avait décidé autrement ; déjà dans l’après-midi je me suis sentie un peu mal, mais le désir de monter le volcan et l’excitation faisaient taire mon mal être. Durant la nuit, inévitablement, j’ai été bien malade et je n’ai pas pu dormir. Le lendemain matin, je me sens toujours aussi mal, mais je veux tellement faire le volcan que j’hésite à demander qu’on redescende. Très vite, je me rends compte qu’il va être difficile de faire une telle ascension tout en étant si malade, nous décidons donc, très amers, de rebrousser chemin.

Sur le chemin du retour, je me sens mal, parce que je suis malade, mais aussi parce que je suis frustrée de ne pas aller jusqu’au bout. Je culpabilise car je sais qu’Antoine voulait vraiment monter et qu’il redescend par ma faute.

Néanmoins, nous prenons ça avec philosophie ; peut-être qu’il s’agit d’un signe, nous ne devions pas grimper maintenant, il nous faudra revenir. Nous ajouterons donc cette étape lorsque nous reviendrons en Indonésie, nous ferons l’ascension de Rinjani. Si le volcan nous a mis des embûches la première fois, il nous ouvrira ses portes quand on reviendra.

DSCF1943 DSCF1923
DSCF1946 DSCF1948
DSCF1970 DSCF1968
DSCF1986 DSCF1989
LOMBOK 9264 DSCF2008
LOMBOK 9284 LOMBOK 9251

PLUS DE PHOTOS LOMBOK

Partager cet article
Repost0
18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 15:20

Arrivée à Lombok après cinq heures de traversée en ferry.Nous passons une première nuit à Mataram, capitale de l'île, où les rues sont partagées entre vendeurs ambulants et panneaux géants diffusant des publicités branchées, nous utilisons les transports locaux pour traverser l’île et aller dans la région du Gunung Rinjani, à Sembalun Lawang. Un premier bemo jaune nous dépose à la gare routière de Mandalika ; le chauffeur parle avec un passager, on entend « bismillah » par ci, « hamdoullilah » par là, le ton est donné et nous sentons que nous ne sommes plus à Bali. 90% des indonésiens de Lombok sont des musulmans sasak, une communauté spécifique à Lombok. Dans les rues, la plupart des femmes et certaines petites filles portent le voile ; d’une île à l’autre on se sent à dans un pays différent, pourtant il s’agit bien de l’Indonésie et de ses contrastes. A Mandalika, nous prenons un minibus pour Aikmel, dans lequel s’entassent les locaux mais aussi un pauvre poulet qu’une femme a rangé sous son siège et qui nous regarde monter d’un air circonspect. Un des hommes prend nos sacs et les attache sur le toit avec les sacs de riz, de légumes, et autres marchandises, en rigolant de bon cœur. Je me demande où m’asseoir car à mon sens il n’y a plus de place depuis longtemps, mais ici on trouve de la place même quand il n’y en a pas, je me retrouve vite au fond du bus, coincée comme dans une boîte de sardines, avec Antoine devant moi, lui aussi coincé entre les personnes de sa rangée. A ses côtés, un vieil homme amaigri lui propose gentiment du tabac à rouler, et se roule sa cigarette, qu’il fumera plus tard, lorsque bon nombre de passagers seront descendus, laissant ainsi plus de place pour la savourer tranquillement.

A Aikmel, nous faisons une pause pour manger un bakso dans un warung du marché. Là, nous rencontrons des petites filles bien curieuses qui ne cessent de nous regarder en rigolant, certainement intriguées par notre aspect, par la couleur de mes cheveux, et par la présence peu commune de tels individus dans leur village.

Pour rejoindre Sembalun Lawang, nous devons reprendre la route vers les montagnes. Nous demandons aux gens autours de nous où trouver un moyen de locomotion, très vite un homme nous fait monter à l’arrière d’un pick up, qui après un certain temps d’attente et quelques allées et venues dans la même rue, embarquera à son bord des enfants sortant de l’école, deux femmes avec des paniers de victuailles, et plus loin un chargement de sacs de riz. Tous assis sur les sacs de riz, nous commençons notre ascension vers Sembalun, à travers les rizières et les cultures de tabac. Après 40 minutes de trajet, nous traversons la forêt où il commence à pleuvoir. Le chauffeur s’arrête pour bâcher l’arrière du pick up où nous commençons à être trempés. Se retrouver assis sur des sacs de riz sous une bâche rouge, dans l’impossibilité de voir la route qui, on le sent bien, devient de plus en plus cabossée, est très étrange vous pouvez nous croire ; on aurait pu s’imaginer l’espace d’un instant à la place de passagers clandestins, ou de poulets selon Antoine. Un des enfants est malade et se met à vomir, tandis qu’un autre, tout mouillé, grelotte de froid dans son coin ; nous lui prêtons un sweat pour qu’il se réchauffe. Lorsque la pluie s’arrête, on retire la bâche pour découvrir un paysage de montagnes entrelacées de nuages. Le village de Sembalun Lawang se trouve dans cette vallée, encerclé de montagnes vertes et de cultures ; le soir, l’appel à la prière des mosquées résonne et reste prisonnier des monts qui renvoient son écho. 

DSCF1705 DSCF1709
DSCF2014 DSCF1783
DSCF1798 DSCF1803
DSCF1822 DSCF2025
DSCF1929 DSCF1767
DSCF1772 DSCF1931

DSCF1801

PLUS DE PHOTOS  LOMBOK

Partager cet article
Repost0
18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 15:15

Depuis Amed, nous avons réussi à bien bourlinguer dans tout l’est de Bali, mais il était temps de partir ; Antoine ne faisant pas son divemaster, nos envies de voyage en Indonésie sont de plus en plus présentes. L’Indonésie est un pays fascinant et bigarré, fait de diversité et de richesses aussi bien naturelles que culturelles. Nous souhaitions prolonger notre visa pour faire Java et Sumatra avant de partir en Australie, mais les difficultés rencontrées pour la prolongation de visa nous ont un peu refroidis. De plus, l’état de nos finances reste correct mais il est préférable d’aller en Australie au plus tôt pour partir avec une réserve d’avance et s’acheter un bon van, qui se revendra mieux et nous causera moins de soucis. Enfin, si nous voulons profiter à fond du temps octroyé par le working holiday visa, sachant qu’il nous faudra partir aux alentours de juillet pour le bateau stop, il vaut mieux se diriger vers le pays des kangourous. C’est pourquoi nous avons pris nos billets d’avion et que nous décollons le 22 septembre, en attendant et pour les 10 jours qu’il nous reste, nous avons décidé de faire un tour à Lombok, qui se trouve à 4 heures de traversée de Bali, et surtout de monter sur un des plus grands volcans d’Indonésie, le Rinjani.

Nous reviendrons en Indonésie à la fin de notre voyage car nous aimerions aller à Java, Sumatra, Bornéo côté Indonésie puis côté Malaisie, et enfin sur les îles de Komodo, Sulawesi et Flores.

 

Partager cet article
Repost0
18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 14:42

Sortir des sentiers battus, nous a permis de voir des lieux magnifiques et de faire de belles rencontres, mais cela veut aussi dire, parfois, aller vers un Bali inconnu du grand public, et qui ne montre pas le plus beau de ses visages, celui des immondis qui s’entassent derrière les murs des temples et des déchets à l’abandon sur les plages dans lesquels jouent les enfants. C’est le spectacle désolant que nous avons pu observer du côté de Seririt ; une côte sale et envahie de plastiques en tous genres qui seront brûlés par un vieillard sans que le pauvre homme se ne protège des fumées toxiques libérées par ce qu’on pourrait appeler le nouveau champignon mondial. Les enfants qui jouent dans les ordures arrêtent leur activité et viennent nous encercler en nous demandant « money ! », « money ! ». Contrairement à d’autres pays, cette requête n’est pourtant pas monnaie courante ici, mais nous sommes à quelques kilomètres seulement de la station balnéaire de Lovina, et dans une zone qui paraît plus pauvre et plus démunie que les autres, ce qui a nécessairement une incidence. Ces enfants font partie des 20% non scolarisés d’Indonésie, soit de la classe la plus pauvre du pays, que penser alors de cette image du blanc porte-monnaie qu’ils se sont forgée ? Celle du touriste tirelire qui sirote son cocktail à environ trois euros dans un hôtel grand luxe quand certains indonésiens mangent avec l’équivalent d’un euro par jour.

Depuis près de deux mois que nous voyageons, nous pouvons constater que le vrai Bali n’est pas une carte postale, il est plus riche, plus contrasté, moins lisse, et comporte certaines disparités qui souvent vous enchantent, et qui parfois vous interpellent. Mais sans doute est-ce aussi cela le vrai voyage, se heurter à la réalité des choses, se confronter à ce qui dérange et à ce que personne ne veut voir.

060913DESOLATION-3.jpg

SAM_6236.JPG DSCF1927.JPG
Avec-Nico-Bene-et-Cedric-8986.JPG 060913ENFANTS--PLAGE-7-copie-1.jpg
060913ENFANTS-PLAGE-2-copie-1.jpg SAM_6235-copie-1.JPG
Partager cet article
Repost0
17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 16:31

Une des plus belles régions de Bali se trouve dans les montagnes du centre qui rivalisent de beauté, arborant chacune leur robe de forêts verdoyantes, séparées tantôt par des lacs, tantôt par des rizières. Nous avons choisi de résider dans le petit village de Munduk, qui s’étire sur le flanc de la montagne, et de graviter autours pour aller découvrir la charme et la magnificence de la région.

Nous avons fait une première randonnée à travers des plantations de café et de cacaoyers, qui descendait vers deux superbes cascades ancrées dans des murs végétaux. La région étant moins visitée qu’ailleurs, les gens sont d’une gentillesse déconcertante ; nous avons d’ailleurs très vite choisi ce que nous avons appelé notre « cantine », un petit warung sans prétention tenu par une famille adorable et qui propose une cuisine balinaise traditionnelle délicieuse. Chaque soir, ils nous préparaient un véritable festin avec entrée, plat, et dessert, nous faisant ainsi goûter à diverses spécialités.

Cette région est aussi celle où nous avons rencontré le plus de difficultés sur les routes, ces dernières étant vraiment très abîmées avec des nids de poule gigantesques et de la caillasse à foison. Nico, notre ami a perdu un rétro dans la bataille, quant à notre scooter, il a perdu l’usage d’un frein en pleine descente ; mais quel bonheur d’arpenter cette région ! Une dernière sortie nous a menée jusqu’aux rizières de Jatiluwih, en passant par les lacs Danau Buyan et Danau Tambligan. Les rizières  sculptent la montagne sur plusieurs kilomètres. Le site est grandiose et l’on peut vite se retrouver au cœur de ces cultures pour en observer la délicatesse.

DSCF1471

 

SAM 6222

 

SAM 6199

SAM 6190

 

SAM 6192
Avec-Nico-Bene-et-Cedric 2998
DSCF1550 130913Rizière 6
SAM 5758 130913lac 3
060913VILLAGE CENTRE NORD 2 130913Rizière 30

plus de photos  Avec-Nico-Bene-et-Cedric

Partager cet article
Repost0